Le jogging est apprécié par de nombreuses personnes : il renforce le cœur et la circulation sanguine, améliore la condition physique et réduit le stress. Mais il n’est pas rare que les coureurs se plaignent de douleurs aux genoux, de problèmes de hanche ou de mal de dos. Les chaussures de course sont un facteur déterminant. Elles agissent comme un lien entre le corps et le sol et déterminent le degré de sollicitation des articulations. Choisir les bonnes chaussures permet de prévenir les douleurs et de courir sainement à long terme.
Pourquoi les bonnes chaussures de course sont essentielles
La course à pied exerce des forces considérables. À chaque pas, le genou supporte deux à trois fois le poids du corps, et encore plus lors des sprints ou des courses en montagne. Des chaussures inadaptées peuvent accentuer cette charge et entraîner des lésions de surcharge. En revanche, des chaussures de course bien choisies :
- réduisent les charges d’impact,
- stabilisent le pied,
- soulagent les genoux et les hanches,
- et préviennent les blessures typiques liées à la course.
Sollicitations articulaires pendant le jogging – faits et chiffres
- Articulation du genou : la plus sollicitée, point de douleur le plus fréquent chez les coureurs à pied
- Hanche : souffre d’une mauvaise position et d’un manque de stabilité.
- Cheville : particulièrement vulnérable aux torsions sur un sol inégal.
- Disques intervertébraux : absorbent les vibrations et bénéficient d’un bon amortissement.
Sans chaussures adaptées, les petites erreurs d’appui s’accumulent rapidement et deviennent des problèmes chroniques.
Ce qui compte dans les chaussures de course à pied
Amortissement
Un bon amorti réduit les forces d’impact. Sur l’asphalte en particulier, il protège les genoux et les disques intervertébraux. Cependant, des chaussures trop souples sont tout aussi défavorables – elles rendent la transmission des forces plus difficile.
Stabilité et leadership
Les chaussures doivent guider le pied sans le contraindre. Il est important de corriger la pronation excessive (le pied se plie vers l’intérieur) ou la supination (le pied se plie vers l’extérieur) afin d’éviter les mauvaises charges.
Ajustement et forme du pied
- Pied neutre : généralement suffisant, avec des modèles neutres.
- Surpronation : chaussures stabilisatrices avec soutien.
- Supination : chaussures flexibles avec un amorti supplémentaire.
Support et domaine d’application
- Course sur route : plus d’amorti nécessaire.
- Chemins de terre et de forêt : des semelles profilées pour l’adhérence.
- Trail running : modèles robustes avec adhérence et protection contre les entorses.
Erreurs fréquentes lors de l’achat de chaussures
- Achat basé sur l’apparence plutôt que sur la fonction.
- Chaussures choisies trop petites ou trop grandes
- Absence d’analyse de la marche avant l’achat.
- Chaussures portées trop longtemps (amorti usé, semelle déformée).
Quand il est temps de changer de chaussures de course
En règle générale, les chaussures de course doivent être remplacées après 800-1000 km. Signes de changement :
- usure visible de la semelle,
- un déroulement irrégulier,
- un amortissement qui se dégrade,
- de nouvelles douleurs qui n’existaient pas auparavant
Conseils de kinésithérapie pour une course à pied respectueuse des articulations
- Essayer les chaussures dans l’après-midi, lorsque les pieds sont légèrement plus grands.
- Porter ses propres chaussettes de course pour tester de manière réaliste l’ajustement.
- Utiliser deux paires de chaussures en alternance pour préserver le matériel et les articulations.
- Rodage lent des chaussures – pas immédiatement sur de longues distances.
- Renforcer les muscles des pieds et du tronc pour stabiliser davantage les articulations.
Conclusion : les chaussures comme base d’un entraînement sans douleur
Les bonnes chaussures de course sont plus que des accessoires de sport – elles sont un facteur de protection essentiel pour les genoux, les hanches, les chevilles et le dos. En veillant à l’amorti, à la stabilité, à l’ajustement et à la plage d’utilisation appropriée, vous posez les bases d’une course à pied qui ménage les articulations. Associé à des exercices de renforcement musculaire et à un suivi physiothérapeutique, le jogging reste ce qu’il doit être : un sport sain, sans douleur et épanouissant à long terme.